Il existe de nombreuses méthodes pour arrêter de fumer :
- L’hypnose : c’est sans doute un des meilleurs moyens.
- La consultation en tabacologie. Ce peut être un bon point de départ et de prise de conscience de son addiction et de sa dépendance.
- La volonté : ça paraît simple mais c’est possible. Certains s’arrêtent seuls, en faisant appel à leur volonté… ou pas. On voit par exemple que les femmes fumeuses s’arrêtent souvent assez facilement de fumer lorsqu’elles apprennent qu’elles sont enceintes. Leur motivation est fondée sur la santé de leur bébé… mais pas sur leur santé à elles, ce qui est étonnant…..
- Utiliser des substituts à la nicotine : patchs, chewing-gum, comprimés à sucer, inhalateurs,…. Ces méthodes ne se révèlent pas toujours très efficaces car elles apportent au corps la nicotine qui était ingérée avant avec la cigarette. La dépendance à la nicotine est toujours là.
- Utiliser des traitements médicamenteux : ces médicaments servent à atténuer les symptômes du manque. C’est une méthode « chimique » qui s’attaque au manque et et ne fonctionne pas pour tout le monde.
- Les thérapies comportementales et cognitives (TCC).
- L’acupuncture.
- L’homéopathie : son efficacité n’a pas été prouvée.
- La cigarette électronique : cela peut être utile pour compenser le besoin de succion de certains fumeurs, mais les autorités médicales ont reconnu que la cigarette électronique n’est pas sans conséquence sur la santé.
Les taux de réussite de ces différentes méthodes sont difficiles à mesurer et les chiffres varient d’une étude à une autre.
Une récente étude américaine a montré que l’hypnose est beaucoup plus efficace que les substituts nicotiniques. Avec l’hypnose, 44% des sujets ne fument plus après 3 mois et 36% après 6 mois. Avec les substituts nicotiniques, les taux sont plus faibles : 28% des sujets ne fument plus après 3 mois et 18% après 6 mois.
Une chose très importante est à retenir : quelle que soit la méthode utilisée, il faut de nombreuses années pour être définitivement à l’abris des conséquences sur la santé et des risques de rechutes. Souvent les personnes qui ont arrêté de fumer rechutent bêtement lors d’un repas avec des amis ou la famille, lorsqu’ils ont bu un peu d’alcool qui apporte un effet désinhibant, et un proche les incitent à essayer une cigarette. La personne se croit forte est tire sur une cigarette quelques bouffées en se disant qu’elle se sent forte et invulnérable. Mais voilà, la personne remet de la nicotine dans son sang et il est important de rappeler que c’est la nicotine qui crée le plus de dépendance, bien plus que les drogues dures, comme la cocaïne ou l’héroïne.
Pour ma part, j’observe avec l’hypnose un taux de réussite immédiat entre 70% et 80% en une séance, pour les cas simples où la personne est simplement une victime du tabac et s’est fait piégée lorsqu’elle a fumé sa première cigarette à l’adolescence … pour faire comme les autres. N’ayant pas toujours des retours sur le long terme, je n’ai pas de statistique fiable à 3 mois ou 6 mois.
Pour les personnes qui fument à cause de problèmes psychiques souvent issus de la petite enfance, une approche psychothérapeutique voire d’inspiration psychanalytique est utile, et un plus grand nombre de séances est nécessaire, et peut aller jusqu’à une dizaine de séances.
Ne restez pas seul, avec à votre addiction à la cigarette.
Faites-vous aider : contactez-moi au 06 78 944 930
André SPIESS – Thérapie et Hypnose de l’Ouest Lyonnais